Mise à jour : le tetxe qui suit reste valable, avec la même logique. sauf pour les 15% de patients sous statines devenant diabétiques de type 2. Une étude publiée en 2015
http://www.medscape.fr/voirarticle/3601334 montre que le taux de nouveaux diabétiques pourrait être de ... 46 % sur un suivi de 6 ans. c'est à dire que quasiment une personne sur deux sous statines va devenir diabétique de type 2. Et sans aucun effet favorable de la statine sur la mortalité de ces patients.
Pour reprendre le compte fait plus loin sur la base de 15% de nouveaux diabétiques, ces nouvelles données, montrent que pour les environ 6 millions de patients traités :
6 000000 + 46 % = 2 760 000 noubeaux diabétiques tous les 6 ans, soit 460 000 par an en plus, du seul fait des statines.
C'est un drame de santé individuelle pour chaque patient, avec un traitement qui généère une maladie, et qui ne peut rien face aux complications cardiovasculaires et à la mortalité.
C'est un drame pour l'organisation des soins en France, les places d'examen, de visites de médecins généralistes ou spécialistes, d'hospitalisation étant prises par ces malades bien malgré eux. Maladies cardio vasculaires induites par le diabète de type 2, et problmes de vue, et de cicatrisation, et de rein, et d'amputation, ...
C'est un drame pour les diabétiques de type 1 ou 2 qui mettent parfois plusieurs mois avant de bénéficier de nouveaux RDV médicaux.
Rédaction initiale :
Pour mémoire, et alors que je suivais d'assez près les actualités scientifiques liées aux diabètes, la première fois que j'ai lu qu'un lien net était probable, c'était dans un des ouvrages du Dr de Lorgeril, en 2007, Bibliographie en décrivant des mécanismes possibles pour l'expliquer. Ailleurs, silence radio.
Plus tard, des données plus ou moins contradictoires sont apparues.
Plus récemment, ces taux ont été revus à la hausse par rapport aux estimations antérieures.
Cette chronologie est très importante : des effets secondaires considérés majeurs par un médecin isolé en 2007, ignorés ou niés ailleurs, sont depuis régulièrement revus à la hausse. Au point de devenir un vrai problème de santé publique. Ou plutôt de révéler ce grave problème, qui semble exister depuis longtemps de façon ... très peu professionnelle de la part du corps médical.
Les divergences et contradictions sont importantes aussi : selon qui publie, à quel moment, et le type de lecteurs ciblés, on aura des chiffres très différents, et donc une appréhension très différente par les médecins prescripteurs, pour une molécule qui est prescrite à vie.